Nous voilà au terme d’une semaine de confinement dû à ce virus qui parcourt la planète au triple galop et se propage à vitesse grand V.
Quel est votre bilan ? Vous y étiez-vous préparé ? Si oui, comment ?
Comment le vivez-vous ? Seul ? Chez vous ? En couple ? Avec ou sans enfants ? Avec ou sans extérieur ou lien avec la nature ?
Avec inquiétude, angoisse, anxiété ? Ou au contraire, comme l’occasion d’une pause forcée, d’une mise au repos imprévue mais bénéfique ?
Si l’on suit les informations et les médias quels qu’ils soient, que ce soit par habitude, pour se tenir informé, pour ne rien rater des mesures de précaution à appliquer ou de nos droits qui évoluent en fonction des décisions prises par nos gouvernants, nous sommes soumis à une dose non négligeable de stress, de peur, d’angoisse, d’inquiétude, d’anxiété…
Cela peut aller jusqu’à influer sur notre appétit (mangez-vous plus que de raison ces temps-ci ? Ou au contraire, avez-vous l’appétit coupé ?), sur la qualité de notre sommeil, mais aussi sur nos relations avec nos proches. De sautes d’humeur en crises d’angoisses plus ou moins importantes, de fatigue en nervosité qui peut s’exprimer de bien des manières.
Le manque de sport pour certains se rajoute à la liste des facteurs qui peuvent diminuer notre bien-être.
Je constate sur les réseaux sociaux et dans les contacts que je prends autour de moi que le niveau d’inquiétude est grand. Que beaucoup de gens semblent perdus sur ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas faire, doivent ou ne doivent pas faire. Sur ce qu’il est raisonnable de faire ou ne pas faire. Sur la manière de se ravitailler en denrées alimentaires, en médicaments indispensables à un état de santé pas toujours bon en temps normal. Sur la promenade du chien, autorisée, restreinte, peut-être bientôt interdite ?
Beaucoup d’inquiétude donc, et d’angoisse, avec ces chiffres donnés chaque jour, heure par heure, département par département, ville par ville. Avec le nombre de cas, de personnes infectées, malades, en réanimation. Le nombre de décès aussi. En France et ailleurs.
Pas besoin d’être hypochondriaque pour imaginer le pire vu le scenario actuel. A chaque sortie nécessaire, le souci de s’être suffisamment protégé et d’avoir suffisamment protégé les autres.
Dans ces temps étranges pour beaucoup, je vous propose de vous poser quelques instants et de respirer.
Respirer en laissant couler le flot de la vie en vous. En accueillant chaque pensée pour ce qu’elle est : une simple pensée. En la regardant comme on regarderait un nuage dans le ciel, qui va et vient, apparait puis disparait. Dans un ciel qui lui, reste bleu quoi qu’il en soit des circonstances extérieures.
Respirer en vous centrant sur votre souffle, sur l’air qui entre dans vos narines, parcourt le pharynx et la trachée pour arriver à vos poumons amener l’oxygène nécessaire à la Vie. Sur l’air qui sort de vos poumons et de vos narines dans le sens inverse, réchauffé par votre corps.
Sur votre poitrine qui se soulève et s’abaisse en rythme, votre ventre qui se gonfle et se dégonfle en rythme également.
Si vous faites cela quelques minutes chaque jour, plusieurs fois dans la journée même, vous pourrez rapidement vous rendre compte que vos pensées ne sont que des pensées, et que vous pouvez vous en distancer. Prendre un peu de recul pour mieux les voir, les identifier, et prendre un chemin passionnant : celui de ne plus vous identifier à vos pensées.
Vous constaterez également avec l’assiduité de votre pratique, que votre état émotionnel est apaisé, calme et tranquille, non seulement lorsque vous pratiquez cette méditation du souffle, mais aussi avant et après, de plus en plus souvent même…
Et si en parallèle, vous arrivez à limiter les temps où vous vous soumettez à ces informations anxiogènes, si vous arrivez à prendre un peu de recul sur tout cela, alors vous verrez avec étonnement, que vous pouvez gagner en calme, en sérénité, en mieux-être. Que vous pouvez être moins stressé, moins angoissé, moins anxieux.
La situation autour de vous n’aura pas changé, vous serez toujours en confinement, le virus continuera sa course, mais vous aurez changé votre perception des événements, du monde. Vous vous serez soustrait à la réaction immédiate de peur engendrée par cet épisode, pour entrer dans une saine prise de recul, de distance, d’analyse voire d’introspection même ; et vous pourrez non plus réagir à la peur, mais choisir de ne pas la nourrir et au contraire, de reprendre le contrôle de vos pensées et de vos émotions !
Si malgré tout, et parce que chacun est différent, a son propre parcours, sa propre histoire, des émotions et de la peur sous toutes ses formes restent présents au point de vous interroger sur leur présence, de vous gâcher certains moments, n’hésitez pas à vous rapprocher des personnes ressources autour de vous, des personnes positives qui peuvent vous aider, des thérapeutes qui peuvent vous venir en aide même sans vous voir (via le téléphone, internet, Skype par exemple, et parce que certains soins énergétiques peuvent être délivrés à distance sans perdre de leur efficacité).
Je conseille également les fleurs de Bach, qui sont une aide merveilleusement efficace dans la gestion des émotions, que ce soit de manière ponctuelle comme aujourd’hui avec ce confinement, ou plus allongée dans le temps pour des problématiques émotionnelles anciennes et ancrées. Je me ferais un plaisir de vous accompagner pour soulager vos maux afin que vous puissiez vivre la situation avec le plus de sérénité possible.
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